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19/03/2018

LES SYNDICATS S'ADAPTENT AUX CONTINGENCES ÉCONOMIQUES DU CAPITALISME.

       LA GRÉVE A TEMPS PARTIEL.

Une manœuvre on ne peu plus machiavélique pour décourager et désolidariser l'unité nécessaire pour que notre classe reprenne confiance en sa force. Trois jours de grève par semaine d'avril à juin. Nombreux seront les employé-e-s dans l'impossibilité de faire grève, qui resteront dormir à proximité de leur lieu de travail voir même sur leurs lieux de travail. .
                                 
       LES SYNDICATS SONT LES FOSSOYEURS DE NOS LUTTES
Rendre une grève impopulaire voilà comment on torpille une lutte avant même qu'elle ne commence. Là où le mécontentement n'a jamais été aussi profond dans la population, les syndicats isole la lutte en cantonnant la grève aux seuls cheminots, par des "grèvettes" planifiées de trois jours par semaine pendant trois mois soit 36 jours, autant dire que rien ne bloquera la production dans les bastions du capitalisme, mais qui ne manquera pas de faire monter la colère des usagers qui se retourneront contre les cheminots, contre leurs frères de classe. Il en est de même de l’ambiguïté distillé par les syndicats autour de la défense des "droits acquis", qui rappelons-le n'existe pas, le droit n'étant qu'un rapport de classe, "accordé ou supprimé" par la classe qui domine, il n'est en réalité qu'un vestige de la division de notre classe du siècle dernier.
On ne peut pas faire l'impasse sur la complicité des syndicats qui n'ont pas levé le petit doigt lors des dispositions de la SNCF sur le sale boulot des agents de contrôle de la SNCF en tenue civile confondu parmi les usagers pour prendre les fraudeurs en flagrant délit, il en va de même des agents de contrôle de la SNCF en civil et armés (la SUGE pour la RATP, le GPSR pour la SNCF) Est-ce là aussi les "droits acquis" des cheminots ? Ou le statut des flics SNCF !
          LES SYNDICATS SE FOUTENT DE NOTRE GUEULE !
             DÉBORDONS LES SYNDICATS.
Ce n'est pas aux syndicats d'organiser nos luttes, c'est a nous de prendre l'initiative du combat en dehors des syndicats et contre eux s'ils s'acharnent à faire obstacle à nos luttes. Unissons nos luttes. Notre force est dans notre solidarité de classe avec les laissés-pour-compte, les retraités, les précaires, les chômeurs, les Ford, les Ehpad, les Pimkie, Carrefour, Pages jaunes, La Poste, Castorama, Brico Dépôt, ceux du Groupe Doux, les enseignants, les Hôpitaux et l'ensemble des fonctionnaires, et par-delà des frontières nationales avec nos frères de classe, les cheminots de la SNCB, contre la réforme des pensions du service public en Belgique, etc. La seule réponse que la classe ouvrière doit porter aux attaques de la bourgeoisie, est de riposter par une attaque d'une toute autre envergure, nous ne devons pas être sur la défensive, mais bien de passer à l'offensive. La classe ouvrière doit mener ses luttes en exigeant : " La répartition du travail entre tous, actifs et chômeurs, avec une réduction massive du temps de travail et sans diminution de salaire. " Cette dernière viserait à la fois à la recomposition de l'unité et a sa solidarité de classe et a démasquer la félonie des syndicats et de toute cette merde de gauche bourgeoise. Certes, là n'est pas le sésame, mais nous défions toutes les crapules de reprendre à leurs comptes de telles perspectives ! Cet ultimatum n'est ni économique ni démocratique, il est social et nous ne demandons pas mieux qu'il soit dépassé.
                                                                 SEULE UNE GRÈVE GÉNÉRALE :
En unifiant toute la population peut créer le rapport de force capable de mettre à mal les patrons et les syndicats. Il faut, lorsqu'une grève éclate, refuser de s'enfermer sur le lieu de travail et les poisons que sont les corporations. La solidarité de classe se gagne par la lutte et dans la rue. Ne laissons plus personne négocier à notre place, pour agir, organisons-nous, rompons avec les revendications particulières et isolées. Prenons nos luttes en main dans cette perspective aucune de nos luttes ne sera une défaite, car nous serons chaque fois plus conscients de notre force et de la nécessité d'une solidarité sans faille. 
    PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS,  SUPPRIMEZ LES ARMÉES,  LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES,  LE TRAVAIL SALARIÉ !

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