Assez des boniments
sur le redressement économique qu’on nous balance pour justifier la suppression
des 120 000 postes dans la fonction publique, la politique de Macron est celle
des bourgeois, celle des capitalistes qui n'ont d'autre solution que de nous jeter
à la rue, pour faire plus de profit. Voilà comment l'indice de la "reprise
économique" se met en place, sur le dos de ceux que Macron traite de
"fainéants"!
L'état veut privatiser la SNCF pour en faire une machine à faire du cash, mais pour ça Macron doit rassurer (ses amis) les capitalistes qui espèrent beaucoup de cette privatisation, a la seule condition de faire le sale boulot des licenciements par l'État et ses valets, les négociateurs de profession, c'est-à-dire les syndicats et partis de la gauche bourgeoise inclus, qui même dans l'agonie n'en demeure pas moins nos ennemis de toujours.
À
écouter les discours ouvriéristes, ce n'est que les intérêts des bourgeois
qu'ils défendent, ainsi le trotskiste Besancenot du NPA dénonce des
stratégies économiques désastreuses de la part des directions de La Poste et de
la SNCF, est-ce là le discours d'un communiste ou celui d'un consultant en
stratégie commerciale ?
De
l'autre côté le double langage des opportunistes de la CGT, Martinez n'est
pas opposé à une privatisation d'une partie de la SNCF qui selon lui pourrait
être bénéfique", et celle de Laurent Brun secrétaire général de la CGT
Cheminots (Inscrit au P"C") lui est contre la privatisation
! Est-ce là la défense des intérêts de la classe ouvrière ?
Inutile
d'énumérer les propositions des autres syndicats qui on a quelques subtilités
près sont toutes plus nauséabondes les unes que les autres. Leur
préoccupation n'est pas celle de notre exploitation, mais celle de la gestion
et de la rentabilité capitaliste qu'elle soit étatique ou privé
QU'ELLE SOIT BONNE OU MAUVAISE, LA GESTION DU CAPITAL ON S'EN
FOUT !
"Tous leurs chiffres et toutes leurs statistiques tendant à prouver qu'un compromis est nécessaire, que "le changement" n'est possible que graduellement ne sont que purs mensonges au service de l'intérêt capitaliste. Seuls nos intérêts de classe doivent compter et nous devrons les imposer par notre organisation indépendante face à tous ceux (droite, gauche, extrême-gauche, syndicats) qui au nom des impossibilités économiques de l'entreprise ou de la nation veulent faire de nous une masse inerte, soumise et agenouillée devant l'intérêt national."
LES GABEGIES DES PREMIERS DE CORDÉE ON S'EN FOUT !
La raison de notre
grève ne doit pas être limitée aux seuls cheminots. Notre force est dans notre
solidarité de classe avec les laissés-pour-compte, les retraités, les
précaires, les chômeurs, les Ford,
les Ehpad, les Pimkie,
Carrefour , Pages jaunes, La poste, Castorama, Brico Dépôt, les enseignants, les Hôpitaux et l'ensemble
des fonctionnaires, et par-delà des frontières nationales avec nos
frères de classe, les cheminots de la SNCB, contre la réforme des pensions du
service public en Belgique etc. Sortons des limites imposées par les
syndicats prêts à négocier et à signer n’importe quel accord dans notre dos
! Ne laissons pas les syndicats nous encadrer "dans ce qu'ils
appellent les limites du raisonnable" !
Après la liberté de
licencier, élargie par les ordonnances de Macron, Whirlpool et Castorama, disent merde à la France et merci
à Macron en jetant à la rue plus de 750 ouvriers et ouvrières,
pour exploiter à moindre coût nos frères de classe en Pologne. Doit-on
parler de l'hypocrisie
de l'Union européenne qui prétend maintenir
la "pression" sur la Pologne, accusée d'entorse à l'Etat de droit.
(La bonne blague... La bourgeoisie nous montre
tous les jours qu'elle n'a pas de patrie… Eh bien nous non plus, disons
une bonne fois pour toutes :
MERDE A L'ÉCONOMIE NATIONALE ! MERDE A L'UNION EUROPÉENNE!
Alors si nous ne
voulons pas grossir la cohorte des précarisé-e-s, nous ne devons pas nous
tromper de cible, dirigeons bien notre colère et restons internationalement
solidaire avec tous nos frères et sœurs en luttant contre la dictature de ce
système mondial. Aujourd'hui ce n'est plus le monde du "travail"
qui doit se battre pour sauvegarder ses conditions ! C'est contre notre
condition de classe tout court que nous devons combattre pour en finir une
bonne fois pour toutes.
Prenons notre destin
en mains, si nous ne voulons pas rester une classe d'esclaves, une seule
solution s’offre à nous : lutter pour ne plus avoir à le faire ! Pour
nous, il n'y aura pas de mer à traverser ! Les communistes n'ont rien à cacher,
ils ne sont ni des utopistes ni des doux rêveurs, ils ne font qu'affirmer les
tâches qui incombent à leur classe, LA RÉVOLUTION
SOCIALE
VIVE LA COMMUNAUTÉ
HUMAINE MONDIALE, A BAS LA PRODUCTION MARCHANDE, PRODUISONS POUR LA
SATISFACTION DE NOS BESOINS ET CELLE DE L'HUMANITÉ TOUT ENTIÈRE.
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