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13/03/2018

GUERRE DU RAIL OU GUERRE SOCIALE ...


Assez des boniments sur le redressement économique qu’on nous balance pour justifier la suppression des 120 000 postes dans la fonction publique, la politique de Macron est celle des bourgeois, celle des capitalistes qui n'ont d'autre solution que de nous jeter à la rue, pour faire plus de profit. Voilà comment l'indice de la "reprise économique" se met en place, sur le dos de ceux que Macron traite de "fainéants"!

L'état veut privatiser la SNCF pour en faire une machine à faire du cash, mais pour ça  Macron doit rassurer (ses amis) les capitalistes qui espèrent beaucoup de cette privatisation, a la seule condition de faire le sale boulot des licenciements par l'État et ses valets, les négociateurs de profession, c'est-à-dire les syndicats et partis de la gauche bourgeoise inclus, qui même dans l'agonie n'en demeure pas moins nos ennemis de toujours.

À écouter les discours ouvriéristes, ce n'est que les intérêts des bourgeois qu'ils défendent, ainsi le trotskiste Besancenot du NPA dénonce des stratégies économiques désastreuses de la part des directions de La Poste et de la SNCF, est-ce là le discours d'un communiste ou celui d'un consultant en stratégie commerciale ? 
De l'autre côté le double langage des opportunistes de la CGT, Martinez n'est pas opposé à une privatisation d'une partie de la SNCF qui selon lui pourrait être bénéfique", et celle de Laurent Brun secrétaire général de la CGT Cheminots (Inscrit au P"C") lui est contre la privatisation ! Est-ce là la défense des intérêts de la classe ouvrière ?
Inutile d'énumérer les propositions des autres syndicats qui on a quelques subtilités près sont toutes plus nauséabondes les unes que les autres. Leur préoccupation n'est pas celle de notre exploitation, mais celle de la gestion et de la rentabilité capitaliste qu'elle soit étatique ou privé

QU'ELLE SOIT BONNE OU MAUVAISE, LA GESTION DU CAPITAL ON S'EN FOUT !

"Tous leurs chiffres et toutes leurs statistiques tendant à prouver qu'un compromis est nécessaire, que "le changement" n'est possible que graduellement ne sont que purs mensonges au service de l'intérêt capitaliste. Seuls nos intérêts de classe doivent compter et nous devrons les imposer par notre organisation indépendante face à tous ceux (droite, gauche, extrême-gauche, syndicats) qui au nom des impossibilités économiques de l'entreprise ou de la nation veulent faire de nous une masse inerte, soumise et agenouillée devant l'intérêt national."

LES GABEGIES DES PREMIERS DE CORDÉE ON S'EN FOUT !

La raison de notre grève ne doit pas être limitée aux seuls cheminots. Notre force est dans notre solidarité de classe avec les laissés-pour-compte, les retraités, les précaires, les chômeurs,  les Ford, les Ehpad, les Pimkie, Carrefour , Pages jaunes, La poste, CastoramaBrico Dépôt, les enseignants, les Hôpitaux et l'ensemble des fonctionnaires, et par-delà des frontières nationales avec nos frères de classe, les cheminots de la SNCB, contre la réforme des pensions du service public en Belgique etc. Sortons des limites imposées par les syndicats prêts à négocier et à signer n’importe quel accord dans notre dos ! Ne laissons pas les syndicats nous encadrer "dans ce qu'ils appellent les limites du raisonnable" ! 

Après la liberté de licencier, élargie par les ordonnances de Macron, Whirlpool et Castorama, disent merde à la France et merci à Macron en jetant à la rue plus de 750 ouvriers et ouvrières, pour exploiter à moindre coût nos frères de classe en Pologne. Doit-on parler de l'hypocrisie de l'Union européenne qui prétend maintenir  la "pression" sur la Pologne, accusée d'entorse à l'Etat de droit. (La bonne blague... La bourgeoisie nous montre tous les jours qu'elle n'a pas de patrie… Eh bien nous non plus, disons une bonne fois pour toutes : 

MERDE A L'ÉCONOMIE NATIONALE ! MERDE A L'UNION EUROPÉENNE!

Alors si nous ne voulons pas grossir la cohorte des précarisé-e-s, nous ne devons pas nous tromper de cible, dirigeons bien notre colère et restons internationalement solidaire avec tous nos frères et sœurs en luttant contre la dictature de ce système mondial. Aujourd'hui ce n'est plus le monde du "travail" qui doit se battre pour sauvegarder ses conditions ! C'est contre notre condition de classe tout court que nous devons combattre pour en finir une bonne fois pour toutes.

Prenons notre destin en mains, si nous ne voulons pas rester une classe d'esclaves, une seule solution s’offre à nous : lutter pour ne plus avoir à le faire ! Pour nous, il n'y aura pas de mer à traverser ! Les communistes n'ont rien à cacher, ils ne sont ni des utopistes ni des doux rêveurs, ils ne font qu'affirmer les tâches qui incombent à leur classe,  LA RÉVOLUTION SOCIALE 

VIVE LA COMMUNAUTÉ HUMAINE MONDIALE, A BAS LA PRODUCTION MARCHANDE, PRODUISONS POUR LA SATISFACTION DE NOS BESOINS ET CELLE DE L'HUMANITÉ TOUT ENTIÈRE.


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