Choose your language

29/12/2017

NI ESPAGNOL NI CATALAN, PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS!


Il paraîtrait que la catalogne serait économiquement plus riche si elle n'était plus sous la tutelle de Madrid ! Assez de bobards, leur indépendance est pour nous prolétaire la continuité de notre esclavage, l'accroissement de la précarité, des contrats temporaires, des temps partiels, du chômage… mais  qui donc a conduit cette politique d'austérité capitaliste en catalogne et en parfait accord avec le gouvernement central sinon cette même bourgeoisie main dans la main et ses dirigeants du gouvernement régional qui aujourd'hui se veulent "indépendantistes". 

Alors la Catalogne une région riche pour qui ? Pour une fraction bourgeoise et ses fidèles sangsues de bureaucrates et autres chiens de garde de leur gouvernement qu'il soit régional ou national ! L'indépendantisme sera toujours une escroquerie politique d'une petite bourgeoisie pitoyable qui cherche à jouer dans la cour des grands, et qui aspire à s'accaparer l'exploitation du prolétariat catalan et à devenir son oppresseur étatique.

Mais ce qui vaut pour la bourgeoisie catalane l'est aussi valable pour la Corse pour la Guyane, la Nouvelle-Calédonie etc.… L'indépendantisme tout comme le régionalisme n'est rien d'autre que le pendant du nationalisme, véhiculant les mêmes saloperies. Que se cache-t-il derrière cette revendication d'indépendance de la Catalogne sinon celle du fric, d'intérêt d'une bourgeoisie capitaliste réactionnaire qui ne cherche qu'à s'accaparer toujours plus d'une part du butin extirpé sur le dos de notre d'esclavage, en répandant son dégueulie  raciste.

Nous le répéterons jamais assez la bourgeoisie n'est pas une classe homogène elle ne le devient que lorsque ses intérêts vitaux sont menacés par la classe ouvrière réellement décidée à s'en débarrasser. Comme partout dans le monde, il ne manque pas de partis et de démagogues utilisant le "populisme" échappant ainsi au clivage éculé de la  droite et de la gauche afin de mieux nous diviser et nous détourner de la lutte contre notre ennemie de toujours.  
Le prolétariat est, de par son essence même, anticapitaliste, internationaliste, révolutionnaire, il a partout les mêmes intérêts et une lutte commune à mener pour parvenir à bâtir un monde débarrassé de la classe qui nous exploits, qui nous massacrent par ses armées, qui cherchent à nous patriotiser pour faire de nous des assassins racistes. La seule indépendance que nous avons à gagner est celle qui consiste à nous débarrasser de la classe qui nous maintient en esclavage en l'abolissant partout !

Que la bourgeoisie catalane ou Espagnole, ne s'y trompe pas, la "participation populaire" à leurs mascarades ne signifie en rien l'adhésion ouvrière à leurs saloperies qui tôt ou tard finiront bien par se retourner contre eux, en renvoyant tous les indépendantismes et autres escrocs politiques de par le monde dans leurs propres merdes, pour qu'ils y crèvent tous.

A LA CONTRE- RÉVOLUTION PERMANENTE OPPOSONS LA LUTTE
        POUR LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE  MONDIALE !

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous, supprimez les armées, les polices,
La production de guerre, les frontières, le travail salarié !

OO0OO

NB: Nous avons pu lire un tract d'Acción Prolétaria, section du CCI en Espagne, le commentaire suivant :
"Les événements actuels en Espagne (catalogne) sont donc la marque d’une profonde régression de la conscience ouvrière, du repli, de la peur et de la division".

Une remarque s'impose à cette lecture: 
-          La participation aux divers plébiscites ne change en rien à la conscience de la classe ouvrière, pas plus qu'une consultation électorale présenterait une quelconque adhésion aux programmes politiques de la bourgeoisie. Les événements en Espagne et Catalogne sont ceux de deux fractions bourgeoises qui cherchent l'appui du "prolétariat" pour parvenir à des fins qui lui sont étrangères. 
En aucun cas il n'y a eu de lutte ouvrière, la conscience de la classe ouvrière s'acquiert que sur son terrain de classe, c'est-à-dire ses luttes qui ne sont rien d'autre que la lutte consciente ou inconsciente de son émancipation. On ne peut donc pas parler de régression de la conscience ouvrière en parlant de l'escroquerie politique "populiste" des deux nationalismes, espagnol et catalan qui sont deux poisons utilisés contre le prolétariat et contre les taches qui lui incombe, la révolution prolétarienne mondiale ! 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire