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18/11/2014

LA MORT DE RÉMI FRAISSE N’EST PAS UNE BAVURE,C'EST UN ASSASSINAT VOULU PAR LA SOCIAL-DÉMOCRATIE AU POUVOIR EN FRANCE

LA MORT DE RÉMI FRAISSE  N’EST PAS UNE BAVURE,
C'EST UN ASSASSINAT
VOULU PAR LA SOCIAL-DÉMOCRATIE AU POUVOIR EN FRANCE

L’assassinat  de Rémi Fraisse, un jeune botaniste « militant » de 21 ans, a bien tourné à un affrontement social. Bien que le Comité scientifique régional du patrimoine naturel et le Conseil national de la protection de la nature aient, de leur côté, émis des avis défavorables à la construction d’un barrage ou d’une retenue d’eau prévu pour établir un modèle agricole productiviste! L’Etat se fiche de l’avis de ces observateurs ! Il est là pour protéger et gérer des intérêts “particuliers ceux de la classe capitaliste“ et non ceux de la population.
Ce qui est en jeu, ce n'est donc pas seulement le projet de barrage ou d’une retenue d’eau de Sivens, ni le projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes , c'est le monde qui va avec et qui a un nom, le capitalisme, qu'il soit géré par la droite ou par la gauche du capital : c’est cette forme d'organisation « sociale » fondée sur la domination et l'exploitation du travail ainsi que sur la dépossession des biens de production ou de l’appropriation des espaces ruraux par les forces armées, avec pour conséquences la famine; la misère aux quatre coins de la planète et le saccage des ressources dites naturelles.  

LES DIFFÉRENTES FRACTIONS BOURGEOISES SE PARTAGENT LE TRAVAIL

Aujourd’hui, les Verts (C. Duflot dans son rôle d’apôtre au parlement réclamant une minute de silence) réclament une enquête parlementaire, ben voyons, alors que ceux-ci sont les premiers à barboter dans l’auge gouvernementale, l'UMP une enquête administrative et Delphine Batho PS (la limogée d'Ayrault) veut saisir le défenseur des droits. Tous veulent nous faire croire qu’il s’agit là d’une guéguerre entre des écolos gauchistes et force de l’ordre, alors que ce sont près d’une quarantaine de grenades offensives qui ont été balancées par les militaires dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, en pleine nuit et en plein désert.
Qu’il le veuille ou pas le social-démocrate Cazeneuve ministre de l'Intérieur nous sort  un vieux classique de la bourgeoisie que de mettre en avant la violence de nos actions de classe pour justifier sa propre violence. La sienne étant légitimée par tout son arsenal juridique et idéologique. De même, c'est un vieux classique étatique de justifier l'usage de flics  surarmés, de grenades et autres saloperies de leur invention pour réprimer des prolétaires en lutte, armé de pierres, de frondes et de boulons. Il s’agit bien là d’un crime d’état et d’un avertissement aux mouvements futurs si ceux-ci refusent de se laisser encadré par les fameux partenaires sociaux, c'est-à-dire ceux qui nous baladent “Parti de gauche, gauchistes et syndicats“, qui sont  pour toutes les « révolutions » tant qu’elles sont  nationales démocratiques et citoyennes !!!!
Seule la bourgeoisie peut user de violence en toute impunité, ce sont ses lois et ses Cours de justice qui le certifient, ce sont ses flics, ses armes qui nous l'imposent par la force. Quant à notre violence de classe, elle est systématiquement taxée de terrorisme par nos ennemis. L'erreur serait de croire qu'il pourrait en être autrement, nous n'avons rien à attendre de leur justice et de leurs lois parce qu'elles ne sont de toute façon élaborées que pour nous réprimer. L'unique violence acceptable pour l'Etat c'est la sienne, qui n'est autre que la violence du taux de profit.
Le message de Cazeneuve et de la bourgeoisie qu’il représente est clair et sans ambiguïté  et s’adresse de toute la classe ouvrière, aux sans réserve, aux  crèves la faim,  c’est un avertissement envoyé à une classe sociale, la nôtre,  faire de nous des êtres résignés qui ne se révoltent pas, qui obéissent sans broncher, la tête basse. Notre futur se trouve au-delà de toute médiation, au-delà des états-nations, au-delà de toute tentative de reformer le capitalisme. Notre futur se situe dans la destruction de l’économie et exprime incontestablement la tendance du prolétariat à s’organiser plus consciemment, de dépasser certains des cloisonnements qui entravent nos luttes. Nous n'avons qu'un seul tyran la bourgeoisie un seul ennemi, son système pourri, le capitalisme. C'est par des mots d'ordre unificateurs qui dépassent et rejettent les revendications formatées par les chiens de garde du capital (P “C“, P“S“, Parti de “Gauche“ Gauchistes de touts poils et syndicats) que nous viseront les rapports sociaux dans leur ensemble. Notre objectif ne se borne pas aux « tous ensemble » ni comme un moyen de satisfaire les diverses revendications catégorielles portées par les secteurs en lutte, mais comme la méthode qui doit faire voler en éclats les replis corporatistes, usinistes, cadre dans lequel excellent la vermine syndicale, c'est-à-dire une impasse!  La « convergence des luttes" ce n'est ni les "marmites du diable", ni des panacées, elles doivent servir de base à tous les conflits à venir en gardant comme pratique l’interaction constante entre ses objectifs émancipateurs et les moyens dont elles se dotent pour y parvenir. La convergence des  luttes est une nécessité, nous ne nous attaquons pas aux "excès" du capitalisme, nous sommes contre toute la société, ses règles et ses comportements imposés et nous luttons avec conséquence pour son renversement et sa disparition définitive.


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