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20/11/2014

LE SOCIALISME


Le socialisme est le seul système au sein duquel les problèmes sociaux d'aujourd'hui peuvent être résolus. Mais quelle forme prendra ce système? Le socialisme est un système dans lequel les moyens de production et de distribution des richesses seront possédés par la société tout entière. Par contre, sous le régime capitaliste, la terre, les usines, les bureaux, les mines, les chemins de fer et autres instruments de production sont monopolisés par une seule partie de la société qui constitue par conséquent une classe privilégiée. Le socialisme mettra fin à cette situation car ce sera une société sans classes dans laquelle l'exploitation et l'oppression seront abolies puisque les moyens d'existence seront possédés par l'ensemble de la société. Tous les êtres humains seront socialement égaux et libres, libres de diriger les affaires sociales d'une façon « démocratique ».débarrassé de tous contraintes économique et de la valeur marchande

Il n'est pas possible de prévoir en détail la vie quotidienne au sein de la société socialiste. Quelques écrivains ont essayé de la dépeindre, mais le degré de leur réussite est discutable. Il serait en effet prématuré de dresser un plan détaillé du socialisme, puisque ses formes exactes dépendront des conditions technologiques qui existeront et des préférences de ceux qui rétabliront et y vivront. Nous avons toujours refusé de jouer le jeu futile de dresser le plan d'une société future. Néanmoins, il est possible de définir en termes généraux les caractéristiques essentielles du socialisme.

Le socialisme ne peut être que “démocratique“. Il est l’organisation “démocratique“ qui s’applique à tous les aspects des affaires sociales, y compris la production et la distribution des richesses. Le socialisme s’oppose au « gouvernement des personnes » pour faire place à «l'administration des choses». Autrement dit, le pouvoir public de coercition et le gouvernement qui le dirige n'auront pas de place dans le socialisme.

L’Etat, organisation composée de soldats, de la police, de juges et de gardiens de prison, chargés de faire observer les lois, n'a de raison d'être que dans une société de classes, car dans une telle société il n'y a pas d'intérêt commun, seulement des intérêts - et des conflits - de classe. Le but de tout gouvernement est de maintenir l'ordre dans l'intérêt de la classe dominante. L'Etat est en fait un instrument d'oppression de classe. Dans la société socialiste, il n'y aura ni classes ni conflits de classes. Fondamentalement, chacun aura le même intérêt social. Il y aura une harmonie sociale authentique et une solidarité d'intérêts. Dans de telles conditions, il n'y aura aucun besoin de machine coercitive pour gouverner, ou régner sur la population. L'expression «gouvernement socialiste» est une contradiction dans les termes. Là où le socialisme existe, il n'y a pas de gouvernement. Et là où il y a un gouvernement, le socialisme n'existe pas.

La classe dominante a bel et bien participé volontairement au mensonge de ses régimes totalitaires avec ou sans chiffon rouge, auréolé ou pas de leurs outils d’esclave, cela l'aidaient bien : d'abord à gagner la guerre contre les régimes dit « fascistes » ; ensuite à se tailler une zone impérialiste d'exploitation capitaliste. Les révolutionnaires russes ont dénoncé ce « mensonge » dès la fin des années 1920 et grand nombre d’entre eux emprisonnés  dans des goulags en sont mort de faim, de froid ou encore lâchement assassinés. Le socialisme n'est mouillé en aucune façon dans les mensonges staliniens, maoïste, castrisme etc… Arrêtons d'écouter les coryphées de la bourgeoisie qui nous présentent le socialisme comme l'horreur suprême en nous renvoyant l'image écœurante de ses régimes. Il s'agit du «dernier mensonge» de la bourgeoise dont nous savons que c'est, en fait, sa nauséabonde image qu'elle nous présente. Et pourtant, c'est le mensonge le plus abouti ; il s'agit bien du drame de notre classe, la classe des sans ressource, de la classe ouvrière.

Face à l’impasse dans laquelle se trouve le  capitalisme avec son cortège de chômeurs, de miséreux déplacés, il est grand temps que le socialisme redevienne le phare qui éclaire la classe des sans réserves, de ceux qui n’ont rien d’autre à monnayer que leur force de travail ou leur capacité intellectuelles, il est grand temps que le socialisme leur indique une bonne fois pour toute la seule voie possible pour sortir du bourbier dans lequel l'humanité se trouve engluée.
Nous, nous savons que « le jour de la délivrance approche », car : Oui, les sociétés sont mortelles, toute l'histoire de l'humanité est là pour nous le rappeler. Combien de puissants royaumes, de vastes empires et de régimes d'exploitation ont péri à travers les âges ! Nul ne les sait, tellement ils sont nombreux. Oui, une autre société est inéluctable. Espérons enfin que ce soit une société socialiste qui succédera aux sociétés actuelles d'exploitation de l'homme par l'homme.
Ceux qui croient à tort que gouvernement et organisation ne sont qu'une seule et même chose auront du mal à imaginer une société sans gouvernement. Une société sans organisation serait impossible puisque le sens du terme «société» implique que des êtres humains s'organisent de façon à pourvoir à leurs besoins. Par contre, une société sans gouvernement est à la fois possible et souhaitable. Avec le socialisme, fondé sur la possession commune des moyens de production et de distribution, l'organisation démocratique s'étendra justement à tous les aspects de la vie sociale. Il y aura une certaine centralisation administrative mais ce centre ne sera pas plus qu'un bureau chargé de coordonner les affaires sociales. 
  
Mais ceux qui rempliront cette fonction ne formeront-ils pas une nouvelle classe dirigeante ? Toute organisation démocratique demande en effet que l'on délègue certaines fonctions à des groupes et à des individus. Dans le socialisme, ceux-ci seront chargés par la communauté d'organiser certaines activités sociales nécessaires. Choisis par la communauté, ils seront également tenus de lui rendre des comptes. Ces délégués ne seront pas pour autant en mesure de dominer. On ne les considérera pas comme des êtres supérieurs, mais comme des égaux qui font, comme tout le monde, un travail essentiel. Ils n'auront sous leurs ordres ni armée ni police pour faire exécuter leurs volontés. La corruption aura perdu sa raison d'être puisque tout le monde, ces délégués compris, pourra se servir dans le stock de richesses réservées à la consommation individuelle. Les conditions matérielles pour la formation d'une nouvelle classe dirigeante n'existeront donc pas.

Le but de la production socialiste sera tout simplement de satisfaire les besoins humains. Une production destinée uniquement à répondre à ces besoins remplacera la production marchande visant au profit. La production et la distribution de richesses suffisantes à satisfaire les besoins de la communauté socialiste, au niveau individuel et collectif, relèveront de l'organisation. Bien sûr, ce ne sera pas un problème facile à résoudre, mais les moyens de le résoudre ont été déjà créés par le capitalisme.
Grâce au capitalisme, la technologie et la productivité ont atteint un niveau qui permettrait de produire l'abondance pour tous. Une société d'abondance est technologiquement possible depuis longtemps et c'est ce qui constitue la base matérielle qui permettrait d'établir le socialisme. Le capitalisme, étant une société de classes dans laquelle la production vise à faire du profit et non à satisfaire les besoins humains, ne peut tirer pleinement parti du système mondial de production qu'il a édifié dans le courant des deux cents dernières années. Le socialisme qui aura changé le but de la production pourra, lui, tirer pleinement parti de ces méthodes avancées de production. Les hommes et les femmes produiront alors des richesses uniquement pour satisfaire leurs besoins et non pour enrichir quelques privilégiés.

Grâce à l'utilisation de techniques de prévision des demandes sociales, techniques à présent prostituées au service du capital, la société socialiste pourra calculer quelle quantité et quelles sortes de produits et de services seront nécessaires pendant une période donnée. Le capitalisme a développé, grâce à l'informatique des moyens d'analyse des stocks “d’entrées-sorties“ et des moyens techniques que la société socialiste pourra utiliser pour planifier démocratiquement la production.

Une fois les richesses produites, mis à part ce qui sera nécessaire au renouvellement et au développement des moyens de production, tout le monde pourra prendre gratuitement et selon son choix individuel ce qui lui sera nécessaire pour vivre et pour mener une vie heureuse. C'est ce que l'on veut dire par « libre accès». Il n'y aura ni vente ni achat et, par conséquent, aucun besoin d'argent. Ce dont les communautés et les individus peuvent avoir besoin ne varie guère, sauf sur une longue période ; ainsi, on pourra facilement faire en sorte que les magasins soient toujours bien pourvus de ce que les gens veulent. S'il devait y avoir des pénuries, elles ne seraient pas de longue durée. De plus, on s'assurera qu'il y a des réserves comme garantie contre des désastres naturels imprévus.

«De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins» est un principe socialiste qui remonte à loin et qui dit bien ce qu'il veut dire : hommes et femmes participeront de leur mieux et sans contrainte à la production sociale et prendront librement et gratuitement ce dont ils auront besoin dans l'abondance qu'ils auront produite ensemble.

Quand ils sont confrontés pour la première fois à l'idée de distribution libre basée sur les besoins, beaucoup de gens sont sceptiques: «Et les paresseux ?», «Et les égoïstes ?», «Qui fera le travail rebutant ?», «Qu'est-ce qui poussera les gens à travailler ?». Ces objections, les socialistes ne les connaissent que trop bien ! Mais il n'est pas tellement surprenant que des gens qui n'ont jamais réfléchi à la question trouvent l'idée du socialisme tout à fait extravagante et réagissent ainsi. Il faut dire pourtant que toutes ces objections reposent sur la conception populaire, et soigneusement cultivée, de ce qu'est la nature humaine. Cette conception est pur préjugé et toutes les sciences biologiques et sociales, toutes les études anthropologiques montrent bien que la soi-disant nature humaine ne serait pas un obstacle à l'établissement du socialisme.

Pour l'être humain, le travail, ou la dépense d'énergie, est un impératif biologique et social. Il doit travailler pour brûler l'énergie produite par l'alimentation et il doit aussi travailler pour se procurer nourriture, vêtements et habitation, essentiels à l'existence. Donc dans toute société, qu'elle soit féodale, capitaliste ou socialiste, hommes et femmes doivent travailler. La question est de décider comment ce travail doit être organisé. Il faut certainement reprocher au capitalisme de réduire le travail, cette activité humaine si fondamentale, à la fastidieuse routine que connaissent la plupart des gens alors qu'il pourrait et devrait leur procurer tant de satisfactions. Il en serait du moins ainsi dans une société socialiste.

L'idée que le travail pourrait être agréable fait souvent rire. Mais tout ce que montre cette réaction, c'est à quoi point le capitalisme; a dégradé la vie humaine. Dans le capitalisme une si grande partie du travail se fait au service d'un employeur que la plupart des gens associent, sans y penser, travail et emploi. Le travail que l'on fait pour un employeur est toujours avilissant, souvent ennuyeux, désagréable et quelquefois malsain et dangereux Mais dans la société capitaliste, tout le travail tel que nous l'avons défini, n'est pas effectué dans le cadre de l'emploi Hommes et femmes travaillant quand ils nettoient leur maison ou font du jardinage, ou s'adonnent à leur passe-temps... et ils y trouvent du plaisir en même temps. L’association fallacieuse travail / emploi est si étroite que beaucoup ne considéreraient pas ces activités comme du travail. Ce qui est agréable, pensent-ils, ne peut pas, par définition, être du travail !
Il n'y a aucune raison pour que l'activité de produire et de distribuer les choses utiles ne soit aussi agréable que les activités que nous poursuivons lors de nos loisirs. On peut améliorer énormément les conditions dans lesquelles le travail s'effectue. Il en est de même pour les relations entre les gens au travail. Dans la société socialiste, les hommes et les femmes, en tant que membres libres et égaux d'une communauté, n'auront pas à vendre leur énergie mentale et physique à un employeur en échange d'un salaire. Ce système du salariat avilissant sera aboli, de sorte que l'emploi n'existera plus. Au lieu de cela, le travail sera effectué par des hommes et des femmes libres qui coopéreront et détermineront leurs conditions de travail, tout en trouvant du plaisir à créer des objets utiles et à effectuer des travaux socialement nécessaires.

On n'aura pas besoin non plus, comme c'est le cas à présent (parce que cela ne coûte pas cher et que c'est donc profitable pour les employeurs capitalistes) de continuer à utiliser des opérations industrielles nocives ou dangereuses pour ceux qui y prennent part. De toute manière, puisqu'on aura pour principe directeur les besoins et les satisfactions des individus, personne ne sera attaché à un seul métier pour toute la vie. Les hommes et les femmes connaîtront enfin le plaisir de découvrir et d'exercer leurs divers talents sans aucune restriction.                                                                                                                                                                    
Disons, pour terminer, que le socialisme ne peut être que mondial parce que le système de production édifié par le capitalisme et qui sera repris par le socialisme est déjà international II n'y aura pas de frontières et les gens pourront voyager librement n'Importe où dans le monde, le socialisme mettra fin à toute oppression “nationale“ et d'ailleurs aux nations elles-mêmes, dans leur sens politique actuel et à toute discrimination d'ordre racial ou sexuel. Tous les habitants du monde, où qu'ils vivent, quelle que soit la couleur de leur peau, quelle que soit la langue qu'ils parlent, seront réellement membres d'une seule grande famille humaine. Le socialisme permettra enfin la réalisation de ce rêve  de toujours d'une communauté humaine.


Toutes les sociétés qui se sont succédé pour assurer la pérennité des classes dominantes se sont servies des classes miséreuses par de sanglantes batailles et révolutions, pour assoir leur pouvoir de classe exploiteuse face à l’inertie des classes sur le déclin au pire décadente sans aucune perspective d’avenir. Même si nous reconnaissons que ce mouvement des classes a apportés leurs lots de progrès dans le développement des techniques industriels, elles n’en ont été que les propriétaires, les investisseurs. Les véritables richesses (production de bien) n’ont été  réalisées que par le travail des esclaves, des serfs, des prolétaires ouvriers. Aujourd’hui aucune classe n’est porteuse de progrès  et ne peu succéder a la classe bourgeoise capitaliste autre que la classe ouvrière dernière classe de l’histoire, sa particularité elle ne possède rien et elle est dans un rapport de force et d’intérêt en un nombre gigantesque elle est internationale et son projet sa tâche s’inscrit dans son internationalisation de la répartition des richesses. 

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18/11/2014

LA MORT DE RÉMI FRAISSE N’EST PAS UNE BAVURE,C'EST UN ASSASSINAT VOULU PAR LA SOCIAL-DÉMOCRATIE AU POUVOIR EN FRANCE

LA MORT DE RÉMI FRAISSE  N’EST PAS UNE BAVURE,
C'EST UN ASSASSINAT
VOULU PAR LA SOCIAL-DÉMOCRATIE AU POUVOIR EN FRANCE

L’assassinat  de Rémi Fraisse, un jeune botaniste « militant » de 21 ans, a bien tourné à un affrontement social. Bien que le Comité scientifique régional du patrimoine naturel et le Conseil national de la protection de la nature aient, de leur côté, émis des avis défavorables à la construction d’un barrage ou d’une retenue d’eau prévu pour établir un modèle agricole productiviste! L’Etat se fiche de l’avis de ces observateurs ! Il est là pour protéger et gérer des intérêts “particuliers ceux de la classe capitaliste“ et non ceux de la population.
Ce qui est en jeu, ce n'est donc pas seulement le projet de barrage ou d’une retenue d’eau de Sivens, ni le projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes , c'est le monde qui va avec et qui a un nom, le capitalisme, qu'il soit géré par la droite ou par la gauche du capital : c’est cette forme d'organisation « sociale » fondée sur la domination et l'exploitation du travail ainsi que sur la dépossession des biens de production ou de l’appropriation des espaces ruraux par les forces armées, avec pour conséquences la famine; la misère aux quatre coins de la planète et le saccage des ressources dites naturelles.  

LES DIFFÉRENTES FRACTIONS BOURGEOISES SE PARTAGENT LE TRAVAIL

Aujourd’hui, les Verts (C. Duflot dans son rôle d’apôtre au parlement réclamant une minute de silence) réclament une enquête parlementaire, ben voyons, alors que ceux-ci sont les premiers à barboter dans l’auge gouvernementale, l'UMP une enquête administrative et Delphine Batho PS (la limogée d'Ayrault) veut saisir le défenseur des droits. Tous veulent nous faire croire qu’il s’agit là d’une guéguerre entre des écolos gauchistes et force de l’ordre, alors que ce sont près d’une quarantaine de grenades offensives qui ont été balancées par les militaires dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, en pleine nuit et en plein désert.
Qu’il le veuille ou pas le social-démocrate Cazeneuve ministre de l'Intérieur nous sort  un vieux classique de la bourgeoisie que de mettre en avant la violence de nos actions de classe pour justifier sa propre violence. La sienne étant légitimée par tout son arsenal juridique et idéologique. De même, c'est un vieux classique étatique de justifier l'usage de flics  surarmés, de grenades et autres saloperies de leur invention pour réprimer des prolétaires en lutte, armé de pierres, de frondes et de boulons. Il s’agit bien là d’un crime d’état et d’un avertissement aux mouvements futurs si ceux-ci refusent de se laisser encadré par les fameux partenaires sociaux, c'est-à-dire ceux qui nous baladent “Parti de gauche, gauchistes et syndicats“, qui sont  pour toutes les « révolutions » tant qu’elles sont  nationales démocratiques et citoyennes !!!!
Seule la bourgeoisie peut user de violence en toute impunité, ce sont ses lois et ses Cours de justice qui le certifient, ce sont ses flics, ses armes qui nous l'imposent par la force. Quant à notre violence de classe, elle est systématiquement taxée de terrorisme par nos ennemis. L'erreur serait de croire qu'il pourrait en être autrement, nous n'avons rien à attendre de leur justice et de leurs lois parce qu'elles ne sont de toute façon élaborées que pour nous réprimer. L'unique violence acceptable pour l'Etat c'est la sienne, qui n'est autre que la violence du taux de profit.
Le message de Cazeneuve et de la bourgeoisie qu’il représente est clair et sans ambiguïté  et s’adresse de toute la classe ouvrière, aux sans réserve, aux  crèves la faim,  c’est un avertissement envoyé à une classe sociale, la nôtre,  faire de nous des êtres résignés qui ne se révoltent pas, qui obéissent sans broncher, la tête basse. Notre futur se trouve au-delà de toute médiation, au-delà des états-nations, au-delà de toute tentative de reformer le capitalisme. Notre futur se situe dans la destruction de l’économie et exprime incontestablement la tendance du prolétariat à s’organiser plus consciemment, de dépasser certains des cloisonnements qui entravent nos luttes. Nous n'avons qu'un seul tyran la bourgeoisie un seul ennemi, son système pourri, le capitalisme. C'est par des mots d'ordre unificateurs qui dépassent et rejettent les revendications formatées par les chiens de garde du capital (P “C“, P“S“, Parti de “Gauche“ Gauchistes de touts poils et syndicats) que nous viseront les rapports sociaux dans leur ensemble. Notre objectif ne se borne pas aux « tous ensemble » ni comme un moyen de satisfaire les diverses revendications catégorielles portées par les secteurs en lutte, mais comme la méthode qui doit faire voler en éclats les replis corporatistes, usinistes, cadre dans lequel excellent la vermine syndicale, c'est-à-dire une impasse!  La « convergence des luttes" ce n'est ni les "marmites du diable", ni des panacées, elles doivent servir de base à tous les conflits à venir en gardant comme pratique l’interaction constante entre ses objectifs émancipateurs et les moyens dont elles se dotent pour y parvenir. La convergence des  luttes est une nécessité, nous ne nous attaquons pas aux "excès" du capitalisme, nous sommes contre toute la société, ses règles et ses comportements imposés et nous luttons avec conséquence pour son renversement et sa disparition définitive.